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Fan Fic
Les nouveaux Avatars
Chapitre XII
Le soleil n’était pas encore levé, et les râles de douleurs du jeune Avatar résonnait déjà dans la quatrième cour extérieur du palais du Seigneur du Feu. A ses côtés se tenaient Sokka, dont le soutient lui était acquis à tout instant, de même qu’il était aidé par son ami et professeur, le Prince Ryû qui ne cessait de l’exhorter à se dépasser et à trouver le point d’origine de son Souffle de Feu.
« Tu dois concentrer tes forces au niveau de ton estomac », disait-il. « Mais ce n’est pas avec lui que tu les projettes, comme ce n’est pas avec tes muscles ; trouve ton souffle de Feu et embrase le ciel ».
Concentré à l’extrême, Shu continuait d’accumuler toute cette chaleur qui lui était nécessaire pour créer des flammes et dans un même temps, il cherchait le moyen de les libérer pour ne pas se consumer lui-même de l’intérieur. Ryû lui avait expliqué les risques de cet exercice et il les avait accepté... Il devait au moins être capable de lancer des Boules de Feu si il voulait pouvoir faire la différence sur le champ de bataille.
Tout d’un coup il visualisa un sorte de passage dans son esprit et il s’y engouffra avec toute l’énergie qu’il avait emmagasiné et il leva ses mains vers le ciel pour se faire déchaîner un véritable raz-de-marée de flammes au-dessus des têtes de ses amis et lui.
« Maintenant dirige le », lui dit Ryû. « Un jet de feu non contrôlé est un jet de Feu dangereux pour tous ; quelque soit l’élément, la vrai Maîtrise est de savoir diriger les énergies ».
Là encore Shu fit ce qu’on lui demandait et sa concentration se rafermit, de même que son emprise sur les flammes qu’il fit s’étirer sur une seul ligne comme des soldats marchants l’un derrière l’autre et en cadence. Ryû était satisfait des réels progrès de son élève, mais il avait peur pour son ami.
« C’est très bien », dit-il. « Maintenant tu dois te reposer ».
« Je dois surtout apprendre à maintenir le flux d’énergie », rétorqua Shu. « Je me fatigue beaucoup trop vite ».
« C’est parce que tu ne t’es presque pas reposé de toute la nuit », lui fit remarquer Sokka. « Après ta performance pendant la Fête du Feu c’est de la folie de commencer des exercices aussi poussé ! ».
« Laisse toi au moins quelques heures pour dormir », approuva Ryû. « A quoi servirais-tu, mort de fatigue une fois arrivé au pôle nord ? ».
Faute d’arguments valables, Shu accepta de retrouver ses quartiers et de prendre un peu de repos. Ses deux amis en furent autant mais dans tous le palais, chacun s’activait pour les préparatifs de guerre. Lorsqu’il fut réveillé, Shu reprit l’entraînement sous la tutelle de Ryû et Sokka alla se porter volontaire pour en expliquer un maximum sur les stratégies de défenses des Fils de l’Eau à ceux qui seraient chargé de diriger les troupes. Cela prit deux jours pour que tout soit enfin près pour le départ. Et si Shu n’était totalement près à Maîtriser le Feu, il savait suffisamment le contrôler pour l’utiliser sans être un danger pour lui ou pour les autres.
« Lorsque tu seras au cœur des combats, ne cherches pas à exécuter des mouvements compliqué », avait prévenu Ryû à Shu. « Vas au plus simple et surtout au plus efficace ».
L’Avatar à bord du navire principal où voyageait le Prince Ryû, accompagné par Sokka et ses six Gardes du Corps originaire du Temple de la Terre. La traversé prit deux jours de plus, durant lesquels Shu continua de s’entraîner sous la tutelle du Prince qui finit par lui imposer un temps de repos tant il était trop avide d’en apprendre toujours plus.
« Quelques heures d’entraînement ne feront pas de toi un Maître », avait-il dit. « Tout ce que tu arriveras à faire c’est t’épuiser suffisamment pour permettre à tes adversaires de te tuer ! ». Reconnaissant la vérité de ces paroles et surtout voyant combien il était fatigué, Shu s’avoua vaincu et retrouva sa couche pour reprendre quelques forces et profiter d’un dernier moment de calme avant que la flotte n’atteigne la citée du Pôle Nord.
Ils virent les murailles se dessiner peu de temps avant le lever du jour et, à leur grande surprise, des navires de la Tribu de l’Eau les avaient devancé et ils faisaient face à leur citée.
« Un certain Lieutenant Mahako demande à parler à la personne qui nous conduit », informa un soldat à Ryû. « Il voudrait une audience au plus vite ».
« Sait-on quelque chose au sujet à ce Lieutenant ? », questionna le Prince.
« Mahako est l’un des soldats le plus compétents que je connaisse », révéla Shu. « Il m’a aidé lors de la bataille au Temple de la Terre en attaquant contre l’avis de Borak ; en se mettant à dos le Général, il m’a sauvé la vie ainsi que celle de mes hommes ».
« Dites lui que nous allons le recevoir et qu’il peut monter à mon bord », décida Ryû. « Si nous voulons pouvoir enfoncé ces murailles nous devront face ensemble ».
Mahako fut véritablement heureux de retrouver l’Avatar ainsi que Sokka, et il fut particulièrement désolé de leur rapporter les terribles nouvelles des derniers évènements.
« Lorsque tu es parti, Borak avait été condamné à l’enfermement pendant un an pour manquement à l’honneur et tentative de meurtre sur son propre fils ; son influence à réduit ce qui aurait dû être une exécution en une parodie de punition », expliqua-t-il. « Mais ceux qui lui étaient resté fidèle l’on libéré et le soir même de son évasion il renversait le Conseil de l’Eau et imposait la loi martial à toute la Tribu ».
« Et ma sœur ? », s’inquiéta Shu. « Et mon Grand-père ? ».
« Ta sœur est en vie, elle a bien trop de valeur pour lui », répondit Mahako. « Mais il a fait exécuté Mako pour haute trahison ; je suis désolé mais je n’ai rien pu faire car j’étais à l’extérieur de la citée à ce moment ».
« J’ai appris à vous connaître et je peux assurer que ce n’est pas votre faute », le rassura Shu. « Je connais aussi mon père et je peux assurer que vous ne partagez pas du tout le même honneur ; si vous aviez été derrière les murailles au moment de la prise de pouvoir de mon père, il vous aurait vous aussi exécuté pour m’avoir rejoins pendant le duel qui m’a opposé à lui ».
« Si c’était à refaire, je le referais », assura Mahako en se redressant. « Tu es l’Avatar et mon devoir est de t’aider dans ta mission ».
Ryû discerna une sorte de lueur révérencieuse dans l’œil du Lieutenant, et il sut alors que ce dernier suivrait l’Avatar jusqu’en enfer si cela était nécessaire. Mais dans les yeux de Shu ne se lisait qu’une colère sans borne qui menaçait d’exploser à tout instant.
« Notre priorité est de venir en aide à la population retenu prisonnière dans la citée », dit-il pour orienter la discussion vers un but plus pratique. « D’après vous, quel es l’endroit le plus solide de toute cette muraille ? ».
« Je dirais que la porte aux navires », répondit Mahako. « Comme il s’agit de l’entrée la plus grande et donc la plus ciblé en cas de siège, nos ancêtres se sont assuré que rien ne puisse la franchir sans y être autorisé. Pourquoi cette question ? »
« Les places sensibles ont toujours deux points communs », expliqua Ryû. « Elles sont hautement défendu et pratiquement pas peuplé ; nous attaquerons donc par là ».
« C’est logique puisque nous voulons avant tout protéger les civiles », approuva Shu ». Mais ce sera donc plus difficile d’accès ».
« Mais pas impossible », lui assura le Prince qui affichait maintenant un expression calculatrice. « De combien d’effectifs disposez-vous ? ».
« J’ai cinq navires sous mon commandement », répondit Mhako. « Je dispose donc de deux cents cinquante épées dont environ cinquante Maîtres de l’Eau ».
« Très bien », dit Ryû. « A combien estimez-vous les leur ? ».
« Plus d’un milliers d’hommes », répondit le Lieutenant. « Et si Borak méprise les Maîtres de l’Eau, il a sût s’assurer la fidélité d’un grand nombre d’entre eux ».
« Est-il possible que certains d’en eux préfèrent suivre l’Avatar ? », demanda l’un des capitaines de Ryû.
« Tout est possible, répondit Mahako. « Mais mieux vaut ne pas y compter ; la peur qu’inspire Borak peut venir à vous de bien des sentiments de fidélité ».
Ils continuèrent ainsi durant un long moment, réfléchissant au problème de cet assaut sous tous les angles. Et après maintes et maintes questions, l’ordre d’attaquer fut donné. Des Maîtres de l’Eau montèrent sur des navires de la flotte du Feu afin de renseigner les capitaines sur les points de défenses de la muraille pendant l’affrontement, et des soldats du Feu en firent autant avec les navires de Mahako pour renforcer leur puissance de tire. Comme à son habitude Shu était aux côtés de Sokka et de Ryû, réfléchissant à la façon qu’il aurait, lui, de procéder, car il était avant tout un franc tireur et un éclaireur pour cette flotte.
« Lorsque les bombardements commenceront, tu devras assurer un harcèlements constant sur les points inutilisé de la murailles », lui avait dit Ryû. « On ne doit surtout pas leur laisser la possibilité de renforcer les effectifs déjà important qui gardent la porte aux navires ».
« Et lorsque nous seront entrée ? », demanda Shu.
« Trouve Borak », s’était contenté de dire le Prince. « Sans lui la résistance s’effondrera ».
C’est donc tout seul que lui et Sokka quittèrent le navire principale pour se laisser glisser sur les courants marins, et tandis qu’ils s’approchaient personne ne tenta de les arrêter, les défenseurs ayant déjà suffisamment à faire pour empêcher les tires de catapultes lancer des navires de réduire la muraille en charpie. Silencieux comme la mort, ils montèrent sur un petit bloque de glace flottant et observèrent les Fils de l’Eau en question.
« Je n’ai jamais voulu cela », lança Shu dans un murmure.
« Moi non plus », lui assura Sokka en posant une main sur l’épaule de son ami. « Mais nous sommes des soldats et en tant que tel nous sommes condamné à apporter la mort aux partisans de Borak pour assurer la sécurité des innocents qu’ils retiennent en otage ».
A trop voir les défenseurs comme des membres de son peuple, Shu en avait presque oublié ce qui était en jeu. Les paroles de son ami ayant fait office d’éléctrochoque, il dégaina son sabre et se lança à l’assaut de la muraille.
En choisissant de suivre le chemin de la guerre avec un fanatique tel que Borak, ces hommes étaient devenu ses ennemis, et il ne pouvait donc plus se permettre de les voir comme des frères et c’est avec des coups implacables qu’il frappa tous ceux qui se plaçaient sur sa route. A ses côtés, Sokka en faisait autant, tranchant la chaire et broyant les os avec le fer et l’Eau.
Il avançait vite, semant plus de chaos qu’ils ne se battaient vraiment et, lorsqu’ils furent certains d’avoir suffisamment accaparé l’attention des défenseurs, ils sautèrent sans prévenir par-dessus la muraille pour se réceptionner sur l’eau et repartir aussitôt pour ne pas laisser à leurs adversaires l’occasion de les atteindre avec des flèches d’eau et de glace.
Ils reproduisirent cette tactique de harcèlement à plusieurs reprises, empêchant les défenseurs de rejoindre la porte aux navires qui étaient maintenant prises d’assaut après avoir été allègrement bombardé par des boulets enflammé depuis le large et par tant de navires que les gardes ne pouvaient ni contre-attaquer, ni opposer une défense sérieuse.
Lorsque les Fils du Feu et les soldats sous les ordres du Lieutenant Mahako accostèrent, les combats se firent particulièrement virulent et à plusieurs reprises Shu se retrouva avec les mains recouverte du sang des hommes avec qui il avait combattu dans le Temple de la Terre. Pour lui toutes ces horreurs portaient le nom de Borak et il fut presque heureux d’entendre la voix de Ryû lui dire de partir à sa cherche au plus vite.
« Nous devons à tout prix mettre un terme à cette folie », dit-il. « Ils ne cesseront de se battre que lorsque nous aurons mit la main dessus ».
Ayant suivit une formation de soldat depuis son plus jeune âge, le Prince semblait tout à fait à sa place au milieu des combats qu’il dirigeait avec une autorité dont on aurait pu ne pas s’attendre de la part d’une personne aussi jeune. Tout en usant à la perfection de ses glaives jumeaux dont les lames étaient couvertes de flammes dévastatrices, il donnait des instructions auxquels tous obéissaient sans discussions, qu’ils soient des Fils du Feu ou de l’Eau.
Sortant de sa contemplation, Shu intima à Sokka de le suivre et ensembles ils se dirigèrent vers le cœur de la citée. Shu savait comment pensait Borak, et c’était un avantage dans cette situation car le Général qui s’était lui-même déchût avait un complexe de supériorité au-dessus de toute mesure et il ne pouvait donc être qu’au siège du pouvoir de la ville.
« Au palais du Conseil de l’Eau », lança Shu à son ami qui le suivait de près. « Prépare toi, nous ne passerons pas la porte ».
Et il ne s’était pas trompé car à peine était-il arrivé devant le palais solidement gardé qu’ils foncèrent tête la première dans un mur de glace qui se liquéfia à leur passage. Ils arrivèrent au beau milieu d’un long couloir dont les deux entrée étaient bloqué par des hommes qui se retrouvèrent tous écrasés par le plafond que Sokka et Shu leur filtrent tomber dessus. La voie était maintenant dégagé et ils foncèrent avec pour destination le grand hall que l’on appelait la Salle du Conseil et où Borak les attendaient obligatoirement, mais à peine avaient-ils atteint un autre couloir qu’ils se retrouvèrent face à deux étranges personnages dont un était habillé d’étranges vêtements en peau d’ours polaire, et l’autre... malgré le froid, sa poitrine était laissé à nue était recouvert d’innombrables cicatrices. Ce dernier avait les cheveux grisonnant et son œil était borgne.
« Ce sont des Maîtres de l’Eau », prévint Sokka à l’intension de Shu. « Les plus puissants de la Tribu ; ils avaient été enfermé pour leurs crimes ».
« T’as vue ça, Mak ? », demanda l’homme en fourrure à son ami. « Notre réputation nous précède ».
Pour seule réponse, le borgne grogna et il ne prit même pas le temps de prévenir avant d’attaquer en projetant une importante quantité d’eau qui percuta les deux intrus tels un marteau géant qui se solidifia en pleine course, les figeant dans la glace. A ce moment là, n’importe quel Maître de l’Eau aurait été perdu, immobilisé et donc incapable de faire fondre cette glace qui l’asphyxiait peu à peu. Mais Shu n’était pas n’importe quel Maître de l’Eau, il était l’Avatar et depuis peu un Maître du Feu prometteur.
Libérant une forte chaleur qui englobait tout son corps, il fit rapidement fondre la glace pour lui permettre de bouger les mains et ainsi de manipuler les courants pour se libérer lui ainsi que Sokka qui avala l’air avec une avidité inquiétante.
« Est-ce que tu vas bien ? », demanda Shu à son ami en faisant face à leurs ennemis, près à faire face à toutes éventualité.
« Je ne me laisserais plus surprendre », se contenta de répondre Sokka en faisant face avec tout autant de courage que son frère d’arme.
« Nous ne vous laisserons même pas la possibilité de vous rendre », jubila celui qui se trouvait aux côtés du Borgne. « Tues les, Mak ! Tues les tous les deux ! ».
Toujours protégé derrière son mutisme, Mak usa de nouveau de sa Maîtrise de l’Eau pour lancer des lames d’Eau sur les deux jeunes gens qui n’eurent d’autres choix qui de battre en retraite pour ne pas terminer avec des membres sectionnés.
« Ne les laisses pas s’enfuir ! », hurla l’autre prisonnier totalement hors de lui. « Tues les ! ».
Le plafond s’effondra au-dessus des têtes des deux fuyards qui ne durent leur survis qu’à un éboulement du planché qui n’avait pas résisté à un nouvel élément de sa structure en moins. Perdu dans un couloir du sous-sol, les deux amis ne pensèrent qu’à courir toujours plus loin de leurs adversaires.
« Ils nous suivent », apprit Sokka à Shu. « Continues sans moi et trouve Borak ! ».
« Ils maîtrises bien trop l’Eau pour que tu t’en occupe seul ! », lui fit remarquer son ami.
« Ne t’inquiète pas », lui assura Sokka. « J’ai eut un bon Maître ».
A cette remarque, Shu ne put s’empêcher de sourire en repensant aux entraînements qu’ils avaient partagés sous la tutelle de ce bon vieux Buni pour qui il avait toujours eut les sentiments d’un fils envers son père.
« tout le monde compte sur toi pour attraper Borak », lança Sokka en arrêtant de courir pour faire volte-face. « Laisse moi m’occuper des nuisibles ! ».
« Ne pouvant pas se permettre de faillir dans un moment comme celui-ci, Shu continua son chemin, priant pour avoir l’occasion de revoir son ami en vie. Décidé, ce dernier lança une puissante vague qui força leurs deux poursuivants à s’arrêter à leur tour.
« Maintenant c’est à mon tour de jouer ! », rugit-il en les menaçant de la pointe de son sabre. « Vous n’empêcherez pas Shu d’atteindre Borak ! ».
« Shu, Borak », répéta nonchalamment le plus jeune des deux homme qui s’amusait avec son manteau de fourrure. « Peux nous importe, on veut juste tuer ! ».
Et il fonça sur Sokka, propulsé à une vitesse extrême par des courants aquatiques qui répondaient au moindres de ses ordres. Bientôt ce pauvre Sokka fut obligé de donner des coups de sabres dans tous les sens afin de se débarrasser des tentacules liquides qui l’assaillaient de toutes parts, venant même d’endroit qui aurait normalement dû être hors d’atteindre de son adversaire. Mais il persévérait et pendant un long moment il sembla qu’il était capable de tenir la distance, seulement tandis qu’il frappait de gauche l’un des nouveaux bras extensibles de son adversaire vint de droite pour s’enrouler autour de sa taille et de ses jambes pour les bloquer dans la glace. L’instant qui suivait c’était ses mains qui se retrouvaient emprisonné, toujours serré sur le pommeau de son sabre.
« Maintenant tu es à moi ! », jubila de plus bel le Maître de l’Eau qui semblait décidément être le vainqueur de ce duel.
Mais c’était sans compter sur la force de caractère et la volonté de Sokka qui, incapable à présent de manier les courants, attendit patiemment le dernier moment et frapper d’un large arc de cercle de son sable qu’il ne tenait malheureusement pas dans le bon axe.
Sokka avait tout misé sur ce coup et il s’était prit la puissante vague d’Eau qui le percuta de plein fouet sans qu’il ne tente rien pour amortir le choc, mais son adversaire l’avait sous-estimé. Bien qu’en grande partie immobilisé dans la glace et dans une position inadéquate, Sokka avait frapper l’homme avec le plat de l’épée au niveau de la poitrine, lui brisant quelques cotes. Si il avait pu frapper avec le tranchant de la lame, il l’aurait coupé en deux.
Son adversaire tituba, les mains plaquées contre son côté douloureux à souhait et il semblait suffoquer.
« Tues le ! », dit-il après un moment à son compagnon. « Tues le ! ».
Mak s’avança, mais pas vers Sokka qu’il ne semblait même plus voir. Il saisit son acolyte à la gorge et le leva sans difficulté et avec une seule main. De l’autre il transperça la poitrine du pantin sans la moindre difficulté.
« Tu parles trop », dit-il enfin. Maintenant tais toi ».
Il laissa ensuite tomber le corps sans vie de celui qui avait été son complice et porta à nouveau toute son attention sur un Sokka totalement impuissant. Celui-ci vit Mak tendre la main sur lui et ouvrir violement le poing.
La seconde d’après la glace qui l’entravait volait en éclat.
« Tu as choisis d’affronter la mort en t’opposant à deux Maîtres de l’Eau que tu savais supérieur en force et en expérience, tout cela dans le seul but de permettre à ton ami de continuer sa route », lui dit Mak de sa voix roque. « Et rien que pour cela tu t’es acquis mon respect ».
Sokka le laissait parler, tentant de reprendre son souffle en prévision du combat qui s’annonçait. Lentement il retrouva une posture de combat classique.
« Ensuite tu as sut faire face à cet imbécile de Koh en usant autant de l’intelligence que du courage », continua Mak. « Ce n’est pas la force qui t’a permis de vaincre, c’est le sang-froid et la volonté de vaincre à n’importe quel prix ; tu es certainement la réincarnation d’un Guerrier des temps anciens car il y avait bien longtemps que je n’avais pas vraiment ressentit mon corps vibrer autant dans l’anticipation d’un combat ».
Mak réalisa que cet homme borgne en face de lui ne plaisantait pas, tout son corps bibrait véritablement tandis qu’il adoptait lui aussi une posture de combat.
« Je suis le Guerrier Mak de la Tribu du Pôle Nord », se présenta celui-ci, renouant avec les anciennes traditions guerrières de son peuple. « Descendant du légendaire Guerrier Koto et de la noble femme Mina ».
« Je suis le Guerrier Sokka », répondit le jeune homme de son ton le plus respectueux, laissant tomber son sabre sur le solun peu plus loin. « Descendant du Légendaire Guerrier Sokka et de la Guerrière Suki ».
Pour la première fois de sa vie, il ne se sentait pas diminué de porter le même nom qu’un héro mort depuis des années.
« Nous avons tous les deux d’illustres ancêtres », conclu Mak toujours aussi cérémonieux. « Il semble que les Dieux avaient prévu ce duel ».
« Et dans des mouvements fluides et rapide, il fit venir deux petites boules d’eau qui virent recouvrirent ses mains comme des gants. Sokka n’avait vue qu’une seule autre personne faire cela parle le passé, il s’était agit de Buni, juste avant de lancer l’attaque du Temple de la Terre. Il avait appelé cela les « Mains d’Eau », et il avait aussi ajouté qu’il s’agissait de l’arme la plus puissante des Maîtres de l’Eau.
« Les Mains de l’Eau », ne put-il s’empêcher de dire.
« Je vois que nos anciennes arcanes ne sont finalement pas toutes tombé en désuétudes », approuva Mak. « Me feras-tu l’honneur de m’offrir ce duel à l’ancienne mode que j’attends depuis lui longtemps ? ».
Pour seul réponse, Sokka fit comme son adversaire et se couvrit les mains d’un gants liquide qu’il présenta ensuite, paume ouverte pour imiter la posture de Mak.
« Que les Dieux soient loué jusqu’à la fin des Temps », murmura le borgne avec le sourire d’un enfant qui aurait eut le plus beau des cadeaux.
Et il marcha droit vers Sokka, ses pas résonnant dans ce couloir de glace comme le tonnerre dans le ciel.
Fin du chapitre 12.
By Syds
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