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Fan Fic

Les nouveaux Avatars

Chapitre XIII




Peu de temps après avoir quitté Sokka, Shu s’était vite retrouvé au cœur d’un véritable labyrinthe. Les innombrables couloirs qui constituaient les sous-sols du palais du Conseil de l’Eau s’entremêlaient en de maints endroits. Sa peur de ne pas atteindre Borak à temps pour mettre un terme aux combats, et la conscience du terrible affrontement qui opposait son meilleur ami à deux Maîtres de l’Eau qu’il n’était lui-même pas certain de pouvoir battre, lui rappelait combien il ne pouvait se permettre la moindre erreur. Il étendit ses sens, s’efforçant de faire corps avec la glace qui constituait ce palais, et à force de concentration et de persévérance il trouva la route qui le conduirait le plus rapidement dans la salle du conseil. Il courut tout le long du chemin, faisant se succéder les salles et les couloirs à une vitesse incroyable car ses pas étaient optimisés par sa Maîtrise de l’Eau dont il chevauchait les courants.

Il retrouva le rez-de-chaussée grâce à un vieil escalier dont il ne prit même pas la peine de gravir les marches, préférant se laisser porter par une puissante vague d’eau, et dans un même mouvement il se débarrassa des gardes qui tentèrent de lui barrer la route. Lui s’était arrêté, mais le raz-de-marée qu’il avait appelé avec continué en avant et emporta les hommes.

Déterminé, il avait finit par atteindre le siège du pouvoir du peuple de l’Eau, là où se réunissaient les membres dirigeant des deux tribus afin de décider ce qu’il y avait de mieux à faire pour assurer un meilleur avenir à leurs enfants. Mais ce n’est pas le groupe d’hommes sages qu’il y avait déjà rencontré que Shu découvrit à l’intérieur. Non cette fois c’est un homme au regard aussi débordant de haine que son cœur qu’il trouva dans la Salle du Conseil de l’Eau. Aux pieds de Borak se trouvait un corps immobile, et Shu fut horrifié de constater qu’il s’agissait de sa sœur.

« Et voilà le retour de l’enfant prodigue », se moqua l’ancien général de sa voix dure. « Laisse moi deviner : Tu ne veux que libérer ta sœur ? ».

« Je veux te tuer ! », répondit Shu en déchaînant sur lui les foudres de sa vengeance sous la forme d’une importante masse d’eau qui percuta l’endroit où se trouvait Borak. Ce dernier avait sauté sur le côté et éviter l’attaque sans la moindre difficulté. Le siège sur lequel il se trouvait fut quant à lui réduit à l’état de copeaux de bois.

« Tu veux me tuer ? », dit Borak après avoir exécuté une roulade qui l’éloigna de Shu tout en lui faisant atteindre un coffre cerclé de fer d’où il tira deux épées, chacune relié à l’autre par une solide chaîne d’acier. « Finalement la faiblesse de Maho n’as pas suffisamment pénétré en toi pour étouffer l’instinct de tueur qui sommeil en toi ! ».

« Ne dis pas un mot sur mon père », l’avertit Shu. « Lui est mort comme un héro ; toi tu mourras comme un chien ! ».

« Comme un héro ? », se moqua l’homme en faisant tournoyer l’une de ses armes. « Il est mort comme un lâche, sans même tenter de résister pendant que je lui enfonçait mon épée dans le ventre ».

Ces mots ne firent qu’un tour dans l’esprit de Shu qui en eut le souffle coupé. Au bord des larmes, il trouva la force de murmurer un « Tu l’as tué... », et il chargea sans se soucier de l’arme de Borak qui fendait l’air pour venir le faucher en pleine course. Il fit un salto avant et se réceptionna de telle sorte qu’il appela à lui une importante quantité d’eau pour la propulser sur son adversaire. Ce dernier évita une nouvelle fois le marteau liquide et contre-attaqua avec une férocité que personne n’aurait pu être en mesure d’égaler.

Jamais, même lors de leur duel dans le Grand Hall du Temple de la Terre, Shu n’avait vue son géniteur se déplacer avec une vitesse aussi fulgurante, à tel point qu’il était contraint et forcé de se concentrer exclusivement sur sa défense. A un moment il tenta bien de passer à l’offensive, mais la chaîne qui unissait les deux épées s’étaient si bien enroulé autour de son poignet qu’il aurait été coupé en morceau si il n’avait pas réagit instinctivement en s’approchant de son ennemi pour donner du moue et se libérer.

Se tenant à bonne distance, Shu étudia plus sérieusement son adversaire et il réalisa pour la première fois que ce qui avait jusque là crut être cet enchevêtrement de cicatrices qu’il portait habituellement sur son visage était en fait ses veines qui pulsaient juste sous la surface de sa peau. Jamais il n’avait vue quelque chose de comparable et il ne pu réprimé cette simple question :

« Qu’as-tu fais ? », demanda-t-il.

« Tu n’imagine pas ce qu’un corps humain est capable de faire lorsqu’on sait l’utiliser », répondit Borak. « Et si tu en connais suffisamment sur l’organisme humain, tu sais quoi lui donner pour décupler sa force et ses vitesse ».

« Tu veux parler de drogues », conclu Shu.

« Il en existe de toutes sortes », confirma Borak. « Paralysante, comme celle que j’ai utilisé sur cette incapable qui a refusé de m’obéir. D’autres augmentes nos capacités physiques, comme celles que j’ai moi-même utilisé. Et enfin, d’autres sont absolument mortelles, comme celles dont j’ai enduit mes lames ».

Borak voulait le tuer, cela n’étonnait donc pas Shu pour le poison, mais de là à ce qu’il risque la vie de sa fille et surtout la sienne en usant de toxines qui détruiraient son corps à coup sûr pour une puissance temporaire et surtout illusoire... Shu ne s’était pas imaginé à quel point cet homme pouvait le haïr.

Il n’eut d’ailleurs pas le temps d’y réfléchir plus longtemps car Borak repassa à l’attaque et Shu s’efforça de parer les terribles coups qu’on lui portait. Son bras droit dont il se servait pour tenir son sabre vibrait et s’ankylosait à chaque contact, et sa main gauche fendait sans cesse l’air pour appeler les courants aquatiques afin d’attaquer ou de se défendre... le plus souvent pour se défendre.

Pas très loin de là, sous leurs pieds, Sokka était lui aussi aux prises avec un formidable adversaire. Mak n’était pas seulement obsédé par les guerriers de l’ancien temps, il en était un, alliant parfaitement grâce et puissance dans un cocktail détonant. Emporté dans la dans mortelle de son adversaire, Sokka avait toutes les peines du mondes à gérer les flux d’énergies déchaîné par ce Goliath à l’œil borgne. Depuis le début tous les deux se limitaient à l’utilisation des « Mains de l’Eau », et chacun avait le corps couvert d’entailles en de mains endroits, mais seul Sokka saignait vraiment.

« Empêche ton sang de s’enfuir par toutes tes blessures », n’avait de cesse de lui dire Mak. « Fais en sorte de lui interdire le passage vers l’extérieur ». Mais sous ses bons conseil il n’était motivé que par une seule et unique chose : vaincre son adversaire à la loyale selon les anciennes lois.

Au bout d’un moment et surtout après avoir évité l’attaque de Sokka qui lui aurait transpercé la gorge avec sa main, Mak saisit cette même main, puis la deuxième, et tous les deux s’adonnèrent à un duel et force pure auquel le Vieux Maître de l’Eau ne pouvait que sortir vainqueur étant donné son physique avantageux.

« Ne cède pas à la panique et concentre toi sur les courants de ton corps », dit-il. « Ils savent mieux que toi ce que tu dois faire ».

L’instant d’après Sokka était soulevé de terre et jeté un peu plus loin sans même être capable de résister.

« Tu as peur pour ton ami et tu as peur pour ta vie », continua Mak. « Toutes tes peurs te pousses vers des manœuvres inconsidéré et t’empêchent de communier entièrement avec ton art ; libère toi de toutes ces choses qui te freines et laisse toi emporté par la passion du duelliste ».

Sokka ne savait pas vraiment pourquoi son adversaire s’échinait à lui apporter le moyen de le battre, mais ces mots s’immiscèrent au plus profond de son être, faisant appel à toute l’expérience du combat qu’il avait acquis et alors il repassa à l’attaque. Cette fois Mak eut beaucoup plus de mal à le contenir, car Sokka avait trouvé le moyen de profiter de son agilité plutôt que de sa force comme le faisait son adversaire, mais ce dernier y parvint malgré tout et le jeune homme fut repoussé d’un terrible coup de pied au visage.

« C’est mieux », approuva Mak en se remettant en position. « Mais encore insuffisant. Tu as un style très efficace, mais il est bien trop prononcé et cela me donne une longueur d’avance sur toi ; si tu veux pouvoir me battre, tu dois à tout prix être imprévisible ».

Ces paroles le ramenèrent plusieurs mois auparavant, à l’époque où il avait commencé à être sérieusement instruit par Buni dans la Maîtrise de l’Eau. A cette époque Buni lui avait déjà fait la remarque de son style qui, si il était des plus efficaces en combat, était aussi particulièrement répétitif.

« Ca ira très bien contre un adversaire qui ne te connais pas », lui avait-il dit. « Mais contre un Maître qui t’auras déjà observé durant un combat, tu seras en situation dangereuses ».

Et malheureusement pour lui ce Maître était à présent en face de lui. A l’époque, Buni lui avait conseillé de ne jamais se limité à ce qu’on lui apprenait, qu’il devait faire sien tout ce qu’il voyait ou entendait et surtout qu’il devait faire confiance à son instinct.

Sokka laissa alors tomber toutes positions et fit face à son adversaire avec les bras ballants et plus exposé que jamais. Il avait une certaine idée de ce qu’il avait maintenant à faire et ce n’est pas dans les courants qui l’entouraient qu’il avait trouvé la solution, c’était dans ceux qui traversaient son corps de long en large qu’il l’avait découvert.

Fort de son expérience qu’il avait forgé face à une palette d’adversaires plus différents les uns que les autres, il n’était plus le Maîtres de l’Eau en devenir et laissé à l’abandon qu’il avait été avant sa rencontre avec Buni et Shu. Mais cela, Mak n’en savait rien et il le frappa d’un redoutable direct du droit qui lui aurait très certainement traversé le crâne grâce à ses Mains de l’Eau si Sokka ne s’était pas accroupi pour se tenir sur ses mains et le percuter au visage de ses deux pieds joins avant d’exécuter une roulade arrière et se mettre hors de porter.

« Ingénieux », approuva Mak en essuyant le sang qui coulait de son nez écraser. « Mais pas suffisamment pour s’avérer vraiment utile ». Et l’instant qui suivait il demanda : « Mais qu’est-ce que tu fais ? ». En face de lui Sokka avait enfin adopté une posture de combat, mais jamais il n’en avait vue de semblable car lui n’avait jamais affronté de Maître de la Terre. Il s’agissait de cette posture que Shu adoptait assez régulièrement car elle permettait d’être sérieusement ancré dans le sol tout en restant suffisamment mobile pour contre-attaquer dans n’importe quelle situation.

Dans cette situation présente, Mak chargea malgré tout, au mépris des risques, et tandis qu’il s’apprêtait à exécuter un mouvements destiné à saisir son adversaire par le poignet tout en lui assénant un puissant coup de coude dans la poitrine, Sokka donna un coup de genoux dans le vide qui provoqua l’émergence d’un piton de glace qui frappa le borgne dans l’estomac. Mak n’avait qu’à tendre la main pour atteindre Sokka, mais la douleur était telle qu’il en était incapable. La seconde d’après Sokka donnait un nouveau coup de genou qui claqua cette fois dans ses mains, et Mak se retrouva écrasé entre deux nouveaux piton de glace, l’un surgissant du sol et l’autre du plafond. Fou de rage et de douleur, le géant musculeux à l’œil unique balaya l’air de ses mains et les extensions de glace de son adversaire se dissipèrent dans l’instant.

« Pas de ça ! », s’enflamma-t-il en se redressant de toute sa hauteur. « Le fracas des phalanges sur le visage de l’adversaire, voilà ce que je veux entendre ! Si c’était un duel de lâche, il y aurait longtemps que tu serais mort ! ».

Et disant cela il écarta les bras et des centaines de tentacules aquatiques sortirent du sol, du plafond et des murs qui formaient le couloir où ils se trouvaient.

« Nous sommes les descendants des Guerriers de l’ancien temps, termina-t-il en laissant retombé ses mains et par la même occasion ses centaines de membres supplémentèrent. « Alors faisons leur honneur ! ».

Sokka abandonna son idée d’utiliser son environnement à son avantage... A ce petit jeu, il était loin d’être le plus fort, alors il fit ce qu’on lui demandait et usa de nouveau des Mains de l’Eau, mais cette fois ce serait à sa façon. Il trancha donc les liens qui retenaient ses chausses et c’est nue pied qu’il se présenta pour la dernière fois à son adversaire.

« Maintenant donne moi ce que j’attends de toi », lui dit celui-ci. « Je n’accepterais plus aucune distraction ! ».

Et il repassa à l’attaque face à un Sokka qui parait, bloquait, et contre-attaquait avec une énergie renouvelé en sautant pour se servir autant de ses mains que de ses pieds. Durant son séjour dans la Nation du Feu, il avait eut l’occasion d’affronter plusieurs Soldat qui lui avaient fait réaliser combien les jambes pouvaient s’avérer aussi efficace que les bras, et que les pieds enflammé pouvaient faire autant de dégâts que des mains enflammés. Cette fois il faisait pareille mais avec le l’Eau.

« C’est ça ! », s’enthousiasme Mak qui redoublait tout autant d’effort. « Laisse toi aller au combat ! Dépasse les limites de l’imagination et soit l’incarnation de l’improvisation ! ».

Les coups et les techniques martiales se succédèrent à une vitesse impressionnante, chacun voulant vaincre l’autre sans trouver de failles réellement exploitables. Mak, lui, souriait en même temps que les blessures se faisaient plus nombreuses sur son corps et celui de Sokka.
Mais le jeune homme en question ne l’avait même pas remarqué, concentré à l’extrême au point qu’il n’était plus conscient des mouvements qu’exécutait son propre corps.

« Lorsque je t’ai vue avec ton ami, tu m’avais donné l’impression de n’être qu’un petit Manchot », se permit de plaisanter Mak lorsqu’une pause se présenta entre deux enchaînements. « Maintenant tu es aussi vif qu’une anguille de mer et aussi sauvage qu’un léopard des neiges ».

« Vous, vous tenez plus de l’ours polaire », rétorqua Sokka. « Vos cheveux en ont la couleur de son pelage et vos coups la puissance ».

Tout en éclatant d’un rire tonitruant, le vieil ours en question retourna à nouveau au contact et il donna un coup de pied au niveau du visage pour se réceptionner en tournant sur lui-même et porter un coup de coude dévastateur. Sokka avait réussit à éviter le premier, mais le coude se son adversaire lui percuta la poitrine avec une telle violence qu’il en eut le souffle coupé, et il se serait fait transpercé le corps par la main de Mak si il n’avait pas eut le réflexe de se laisser partir en arrière en en profitant avec une petite pour lui donner un long coup de pied verticale et se réceptionner avec une petite roue comme l’aurait fait un acrobate. Il entreprit ensuite de reprendre son souffle tout en regardant le résulta de sa manœuvre désespéré, et il s’étonna de efficacité de celle-ci.

En effet, Mak tenait sa poitrine ensanglantée et à présent traversé par une profonde blessure qui partait du ventre jusqu’à son cou en une ligne tout à fait droite. Le sang, que le vieux Maître de l’Eau avait jusque là empêché de couler avec un certain succès, s’échappait de son corps par un nombre ahurissant de blessures et dans ses yeux se lisait tout le poids de sa douleur.

« Non ! », rugit-il à l’adresse de son adversaire. « Ne baisse pas ta garde ! Notre combat n’est pas encore terminé ! ».

Et pour prouver ses dires, il s’en retourna à l’attaque avec une force et une sauvagerie telles que Sokka se retrouva à terre avec de nouvelles blessures qui pourraient se révéler plus tard assez sérieuses si elles n’étaient pas soigné très rapidement. En attendant aucun des deux n’était près à plier devant l’autre, que ce soit Mak avec sa longue balafre en travers de la poitrine ou Sokka dont la moitié droite du visage était entré en contacte avec le poing de celui-ci, le gant liquide tournoyant constamment comme des milliers de lames élémentaires lui ayant littéralement labouré les chairs.

Mais ils étaient toujours debout au final, se faisant face et se lançant des regards durs mais emprunts d’un respect mutuel.

« De toute ma vie, je n’avais jamais affronté un adversaire tel que toi », finit par dire le géant borgne avant de cracher un important filer de sang. « Merci pour tout... », puis il s’effondra sur le sol glacé et couvert de son sang. Aucun être humain, quel qu’il soit, ne pouvait survivre après en avoir perdu une telle quantité.

Sokka s’approcha de lui aussi vite que le lui permettait son corps meurtri. Finalement il se laissa tomber parterre à son tour et prit dans sa main celle de son adversaire.

« Pourquoi ne pas m’avoir tué ? », demanda-t-il, fatigué. « Vous en auriez eut la possibilité à plusieurs occasion déjà ».

« Je suis le Guerrier Mak », répondit celui-ci. « Descendant du Légendaire Guerrier Koto et de la Femme Mina. Et en ce jour où je meurs, je n’ai pas honte car j’ai été vaincu par le Légendaire Guerrier Sokka qui descend lui-même d’une grande famille ».

« A cause des combats auxquels j’ai dû participer, j’ai été forcé de donner la mort à de nombreuses reprises », continua Sokka d’une voix rendu tremblante par l’émotion. « Mais jamais je n’avais autant regretté de le faire... Si je pouvais... ».

« J’ai eut mon combat et bientôt j’aurais la mort qui va à un vrai Guerrier », le coupa Mak non sans une sérieuse difficulté. « Soit heureuse pour moi car je n’aurais pas à rougir devant mes ancêtres... Adieux... ».

Et dans un dernier souffle il relâcha l’ultime emprise qu’il avait conservé sur son corps et qui l’empêchait de se vider complètement de son sang. Sokka restait avec lui, marmonnant un vieux chant célébrant les morts victorieux.

A ce moment il était seul, rien n’existait dans le reste du monde que lui, cette chanson, et le Guerrier honorable « tendu près de lui.

Shu, lui aussi, pleurait un peu plus haut dans la Grande Salle d Conseil de l’Eau. Mais lui ce n’était pas de tristesse, c’était de rage. Il ressentait maintenant une haine sans borne envers ce monstre à forme humaine qui se ventait d’avoir tué l’homme qui serait toujours pour lui son père. Déchaînant successivement de véritables raz-de-marée et des tempêtes de Feu, il provoquait cataclysmes sur cataclysmes afin de venir à bout d’un Borak rendu démoniaque suite à l’ingestion de toxines qui lui avait donné une force et une rapidité accrue. En plus de cela il était totalement insensible à la douleur comme à la fatigue. Et toujours son rire résonnait dans le grand hall pour rappeler à Shu son impuissance.

Ce dernier jouait de son sabre dont il avait enflammé la lame, et de sa main libre il maîtrisait d’importantes quantités d’Eau et de Feu sans parvenir à atteindre sa Némésis.

« Tu es trop faible ! », continuait de se moquer Borak en faisant tournoyer ses lames qu’il ne maniait plus que par la chaîne qui les unissait. « Jamais tu n’as été à la hauteur ! ». Et il lança son arme en direction de celui qui était pourtant son fils. Celui-ci avait heureusement évité le projectile mortel, mais ce faisant il avec été contraint de se mettre à porté de la seconde lame qu’il n’avait pas vue... et qu’il ne verrait jamais plus car son visage fut touché et ses yeux crevé.


Fin du chapitre 13.



By Syds



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