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Fan Fic
Les nouveaux Avatars
Chapitre IV
Le lendemain matin, Shu demanda à son père d’être dispenser de son entraînement au sabre, ce que son père ne consentit pas de guetté de cœur. Libre pour toute la matinée, Shu sortit donc tout seul, visitant les lieux et bavardant de temps à autre avec les jeunes gens avec qui il s’était amusé devant le Temple de l’Eau. Puis on aborda le sujet du duel sur la muraille.
« Qui est Sokka ? », demanda Shu une fois qu’il eut terminé son maigre récit dont il avait omit plusieurs détailles. « Et pourquoi Borak l’a appelé Fils de la Terre ? ». Les garçons s’entre-regardèrent, surprit, mais l’un d’eux se chargea de répondre.
« Lorsque l’Avatar Aang s’est battu contre le Seigneur du Feu », commença celui qui s’appelait Mokku. « Il était entouré de ses amis, tous des Maîtres des Eléments sauf un : le Guerrier Sokka de la Tribu du Pôle Sud ».
« Oui », approuva Shu en souvenant des histoires du passé. « Ma grand-mère me l’a raconté lorsque j’étais petit ; est-ce qu’il y a un rapport entre ces deux Sokka ? ».
« En fait, le Sokka contre qui tu t’es battu hier est le petit-fils de l’ancien », révéla Mokku tout fier de lui. « Mais sa grand-mère était une Fille de la Terre, une Guerrière de Kyoshi à ce qu’on dit »
« Il vit tout seul », continua Hakku, le petite frère de Mokku. « Ses parent sont mort il y a des années, et c’était son frère qui s’occupait de lui ».
« C’était ? », répéta Shu.
« Oui, lui aussi est mort », répondit un autre garçon. « Au cours d’une chasse à la baleine ».
Shu réalisa combien ils avaient de point en commun. Comme lui il était seul, rejeté par certain pour des raisons qui le dépassaient et déchiré entre deux peuples... Il demanda où on pouvait le trouver mais les garçons lui déconseillèrent fortement de chercher à le revoir.
« De toute façon il viendra nous voir pendant l’entraînement dans la cours du Temple », ajouta Mokku. « Comme les Sages ne veulent pas lui enseigner, il nous espionne pendant les leçons ; le pire c’est qu’il est vraiment doué ».
La matinée passa ensuite très vite tandis que Shu et les autres s’amusaient à concourir pour savoir qui était le meilleur pour tel ou tel chose. Mais comme dans sa vie il n’avait que très peu pêché, jamais chassé le manchot ni l’otarie, ou encore sauté du haut d’un pond de glace, il lui vint à l’idée de piéger ceux qui s’amusaient à ses dépends.
« Ce qui est sûr », dit-il avec son air espiègle. « C’est que c’est moi le meilleur pour la Maîtrise de la Terre ».
« Trop facile », rétorqua un garçon. « Moi aussi je peux le faire ; regardez ! ». Et il mima les mouvement d’un Maître de la Terre entrain de déplacer un bloc de pierre qui était représenté par un bloque de glace. Les autres rirent de bon cœur, et bientôt chacun y alla de sa petite impro. Il n’y avait là aucune moquerie, juste un jeu, et Shu se demanda pourquoi tout n’était pas aussi simple.
L’Après-midi, comme l’avaient annoncés ses amis, Sokka arriva l’air de rien. Shu avait raconté à son père ce qu’on lui avait apprit, et c’est tout naturellement que Buni vint le chercher en prétextant avoir besoin de son aide. « Je voudrais apprendre un nouveau mouvement à Shu », expliqua-t-il tout doucement au garçon plus méfiant que jamais. « Si tu pouvais lui lancer une flèche d’eau pendant qu’il est occupé à dévier mes projectiles... ».
« Et qu’est-ce que j’y gagne ? », demanda Sokka sans se laisser démonter.
« Mes connaissances de la Maîtrise de l’Eau », répondit Buni tout aussi directe. « J’accepte de t’enseigner ce que je sais, mais tu devras m’aider à enseigner à Shu ; je l’aime comme un fils et ça m’empêche d’être trop dure avec lui ».
Sokka comprit où il voulait en venir et se contenta de sourire. Shu, quant à lui, n’avait rien entendu de leur conversation et c’est l’esprit tranquille qu’il continua de répéter les mouvements amples et fluides que lui avait montré son père. « Lorsque qu’un Maître de l’Eau te lance un projectile liquide », lui avait expliqué Buni. « Ce mouvement te permettra de profiter de la force employé par ton adversaire pour la lui renvoyer ». Et Shu entreprit de renvoyer les flèches d’eau que lui lançait son père. Au début, il n’arrivait qu’à les dévier, celles-ci allant bien trop vite pour qu’il puisse les attraper au vol, mais bientôt il comprit que ses sens étaient plus rapide que ses yeux et il les ferma pour se concentrer. Sa grand-mère avait été le plus Grand Maître de la Terre, non pas parce qu’elle avait des talents inégalables, mais parce que sont état d’aveugle l’avait forcé à ne se fier qu’à ce qu’elle ressentait.
Fin du chapitre 5.
By Syds
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